Quatrième de couverture
Lorsque Jean-Claude Lamy apprend le jour de sa mort et de ses obsèques, il découvre la méprise faite entre lui et son homonyme. Cette erreur vient sceller le lien entre deux amis de longue date, tous deux écrivains, bons vivants et joyeux drilles. Ce récit malicieux, entrecoupé de dialogues, de scènes d’impostures suscitées par leur même nom, est tissé de réflexions, d’anecdotes sur le monde passé et contemporain, sur la littérature, le cinéma, l’amitié. L’événement funeste prend une place centrale dans l’écriture. Néanmoins, celle-ci parvient à devancer avec légèreté l’angoisse de la mort, à restituer avec humour et sincérité l’esprit joyeux des deux complices.
Chronique
Si un jour, la mort venait à vous, comment cela se passera t-il pour vous? Pour vos proches? Une question que peu de personnes se posent à moins de travailler dans la santé où la mort est un invité quotidien. Que se passerait-il si quelqu’un venait vous annoncer votre mort alors que vous vous portez comme un charme? C’est ce qui se passe pour l’auteur qui apprend qu’il est bel et bien mort. Doit-il en rire ou en pleurer?
Eh oui, il est parfois dur d’être un mort-vivant. Non, pas comme dans les films d’horreur. Juste une réalité. Ma première mort raconte l’histoire d’une amitié. D’une très longue et très belle amitié entre deux homonymes. Une amitié basée sur l’humour, la culture. Deux hommes très cultivés qui s’amusent à parler disparition avec beaucoup d’humour. Puis la vie suit son cours et la faucheuse est au rendez-vous. Qui des deux homonymes est réellement mort? A quelle famille présenter ses condoléances?
Ma première mort ressemble à un vaudeville. Un rendez-vous manqué avec la grande faucheuse. Les dialogues sont truculents. Les deux amis s’en donnent à cœur joie. Nous sommes pris dans un histoire qui rappelle « en attendant Godot ». Un humour décapant et fin. Cette non-mort est joliment racontée et c’est tout à l’honneur de l’auteur qui nous régale.
Note 17/20
9791097594268 Serge Safran Editeur 144 p. 15,90€