Quatrième de couverture
Tout juste sorti de l’école de police et affecté au commissariat central de Lille, Bernard Mosca se trouve confronté à l’un des tueurs en série les plus retors recensés dans l’histoire de la région. Comme un malheur n’arrive jamais seul, il doit enquêter en binôme avec l’ingérable Orion, flic grande-gueule qui prend en outre un malin plaisir à transgresser toutes les règles… « Je tiens à ce que vous partiez sur un trait d’humour, domaine où j’excelle également… Je compte écrire ce nouveau chapitre de mon existence grâce à une feuille de boucher ! »
Chronique
Bernard Mosca, à peine sorti de l’école de police, est affecté dans la nord de la France. Il doit seconder Orion, un vieux de la vieille. Ils n’ont rien de commun et doivent apprendre à se supporter. La région connait une série de meurtres atroces et sexistes. Avec son binôme, il doit enquêter sur ces meurtres. Qui est ce meurtrier qui s’attaque aux femmes? Est-il seul? Quel est son message? Pourquoi les femmes? Une enquête qui semble difficile dès le premier abord, au vu du comportement d’Orion. Ce dernier ne respecte rien, ni personne. De plus, il n’aime personne dans le commissariat. Ses collègues le lui rendent bien.
Les crimes se multiplient, et les femmes commencent à avoir peur. Je dois avouer que j’ai trouvé l’assassin dès les premières pages. Plutôt, je m’en suis doutée. La confirmation s’est faite au fur et à mesure de la lecture. Le vocabulaire utilisé n’a rien à envier à San Antonio. Alors que les récits, voire des échanges sont faits à l’imparfait du subjonctif. Ce qui surprend au premier abord. Par ailleurs, il y a beaucoup de dialogues et très peu d’actions. Il y a un petit sursaut vers la fin. Bien cousu de fil blanc. Contrairement à de nombreux romans policiers, ne vous attendez pas à des courses poursuites, des coups de feu à tous les coins de rues.
Un tueur qui ne s’attaque qu’aux femmes. Il arrive, à chaque fois, à passer entre les mailles du filet. Ni vu, ni connu. Comment fait-il pour les choisir ? Pourquoi ces femmes et aucune autre? Il faut s’habituer aux deux extrêmités du langage (langage châtié et langage soutenu). C’est un peu déstabilisant au début. Les deux inspecteurs mis sur ces enquêtes n’ont pas l’air de vraiment rechercher l’assassin. Surtout Orion qui préfère s’adonner à ses plaisirs pas vraiment recommandables. Au grand dam de son jeune bras droit. Qui vivra verra dit le dicton. Alors, vous verrez.
Note 15/20
9782343223087 Les Impliqués Editeur 246 p. 21,50€
Les chroniques de Lee Ham 