Quatrième de couverture
« Alors qu’Andéol Nosill accomplit le rituel funéraire pour permettre à l’âme de son défunt père de traverser les portes de l’Éthéris, il succomba au défi du tavernathon lancé par son frère, Gondain, pour fêter sa victoire. Vaincu et laissé ivre mort dans une des chambres du château de Borthalion, il se fit kidnapper par une bande de pirates en quête de vengeance.
C’est en tant que prisonnier sur le navire de ses ravisseurs qu’Andéol Nosill, prince de Borthalion, débute son extraordinaire voyage… »
— Oh génial ! J’aime les histoires de marins ! Mais il manque toujours un côté épique…
— Je n’ai pas écrit “marins” mais “pirates”… Bon sang ! Vous ! Qu’est-ce que vous faites encore là ? Je vous ai déjà dit que vous n’étiez pas dans cette histoire. Et voilà, mon résumé est encore raté.
— Ça m’ennuie de l’avouer, mais je ne trouve pas la sortie.
— La sortie ? C’est la même que l’entrée ! Alors du balai ! J’ai du travail, moi.
— Malheureusement, je ne trouve pas l’entrée non plus. Admettez que c’est grand ici et, surtout, labyrinthique.
— …Très bien… Je vais vous conduire hors de ce lieu. Suivez-moi…
— Dites, vous êtes sûr que je ne suis pas dans cette histoire ? J’ai l’impression que je fais une brève apparition pourtant…
— Euh… Sans commentaires.
— Entre nous, la couverture de votre livre… c’est un pari perdu ? Une obligation familiale ? Vous avez laissé votre neveu simplet la dessiner pour faire plaisir à votre sœur ? Un truc du genre ?
— C’est compliqué. Et qui êtes-vous pour juger la couverture de mon livre?
— Moi ? Un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Un héros des temps…
— Pitié, abrégez.
— Strauss McBurne, chevalier solitaire, pour vous servir.
— Rendez-moi service M.McBurne.
— Oui ?
— Taisez-vous…
Chronique
Il paraitrait que les fous, les simples d’esprit ont une protection. Il est possible que cela soit le cas pour Andeol Nosill, le presque futur roi du royaume de Borthalion. Prisonnier de pirates, il n’a qu’une obsession: rentrer dans son royaume. Mais, comment faire? Les pirates sont connus pour n’avoir aucune parole. Ils sont vils, assoiffés de batailles, de sang et de trésors. Ils n’ont aucune considération pour la vie. Andeol ne le sait que trop. Comment doit-il s’y prendre pour enfin accéder à son rêve et sortir de ce cauchemar qui semble tourner en boucle? Verra t-il, un jour, le donjon de son château?
Tête baissée, Andeol se lance dans l’aventure bien malgré lui. Nous l’accompagnons dans son périple, dans son innocente folie. Entre les batailles terriennes, aériennes et maritimes, il avance cahin-caha vers son destin. Présumé ou réel. Sait-il seulement ce qu’est son destin, autre que de rentrer chez lui pour reconquérir son trône? Des êtres étranges, des créatures monstrueuses le ralentissent en se mettant en travers de son chemin. D’où viendra l’aide? Comment quittera t-il le monde des pirates? L’issue de son voyage sera t-il heureux ou malheureux?
L’humour nous accompagne dans cette lecture. A chaque page. A chaque chapitre. Andéol, le prince, le futur roi autoproclamé et sans trône, poursuit un but qu’il ignore. Il survit, par hasard, à tous les écueils qu’il rencontre. L’écriture est claire et addictive. Les personnages sont pleins de bonne ou de mauvaise magie. Ils ont tous un but bien défini et font tout pour l’atteindre. Entre alliances, mésalliances, amitiés et trahisons, Andéol fait de son mieux. Contre vents et marées. Sait-il ce qui l’attend de l’autre côté de l’océan? Pourra t-il, enfin, s’asseoir sur ce trône qui le fait tant rêver? Ce trône pour lequel sa vie a été mise en jeu à de nombreuses reprises?
Note 17/20
9798430365677 Autoédition 254 p.
Les chroniques de Lee Ham 